dimanche 22 mars 2009

Il raconte des histoires à tiroir qui se multiplient à l'infini, un peu comme les santiers qui bifurquent dans un jardin. Nous sommes forcés à écouter ces récits jusqu'à ce que nous en soyons complétement crévés.

6 commentaires:

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  2. je pourrais raconter comment une Polonaise (de Chopin) m'a fait cligner de l'oeil à cause d'une Hongroise détestable, qui s'appelait Kiss.

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  3. Allora.
    Depuis trois semaines, un furieux tremblement de ma paupière gauche s'était emparé de moi. Rien à faire, ni traitement vitaminé, ni cure de sommeil, ni légumes ni fruits, ne parvenait à m'en débarrasser. C'est en tournant la page de la partition que je jouais au piano que me revint en mémoire le visage de Mme Kiss.
    Cette partition était celle d'une polonaise de Chopin (op. 26 n°1), que j'avais jadis joué au conservatoire (il y a dix ans déjà). Partition avec laquelle je me suis présenté à ma nouvelle professeur, la hongroise Kiss. Elle me fit assez brutalement arrêté l'étude de cette oeuvre pour m'en choisir une autre (un Bach il me semble).
    Ce que j'avais oublié, c'était l'oeil gauche de cette sévère pianiste, souffrant de strabisme.
    Ma paupière gauche ne tremble plus depuis que j'arrive à jouer correctement cette pièce.

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  4. Arthur, je suis eprise de cette histoire! :)

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